Du peintre au communard
Un enterrement : une peinture socialiste
L'atelier : une peinture proudhonienne
Gustave Courbet,
un peintre politique ?
Conférence précédente
Le réalisme
Le Réalisme au XIXe
Manet et Seurat
Introduction : du peintre au communard
Gustave Courbet est certainement un homme politique, en tant qu'il a participé à la fondation de la IIIe République puis a été communard. Ceci n'en fait nullement un peintre politique, et ses œuvres ne sont pas, à première vue, teintées de ses convictions.
1. Analyse politique d'un enterrement à Ornans
La première partie de cette conférence propose la mise en évidence de la dimension politique latente de la Trilogie de 1851, principalement Un Enterrement à Ornans et Les Paysans de Flagey, deux œuvres majeures exposées au musée d'Orsay. Il s'agira de les replacer dans le contexte politique tourmenté de la IIIe République et d'en analyser finement la réception critique de l'époque.
Références : Jean-Luc Mayaud, Courbet, l'Enterrement à Ornans : un tombeau pour la République.
TJ Clark, Image of the People – Gustave Courbet and the 1848 Revolution.
2. Le Proudhon de la peinture
La seconde partie de cette conférence propose une lecture proudhonienne de l'œuvre de Courbet ; le développement se fera en trois temps : 1 - on mettra en évidence la mise en application par Courbet des notions proudhoniennes d’anarchisme et de mutualisme. 2 - on analysera les tableaux de Courbet selon les écrits de Proudhon. 3 - terminerons avec une interprétation de l'Atelier (1854/55) comme manifeste de la pensée proudhonienne selon Courbet.
Références : Pierre-Joseph Proudhon Du Principe de l'art et de sa destination sociale et James Henry Rubin, Realism and Social Vision in Courbet and Proudhon.
Étude iconographique en anglais